Ce livre propose une histoire urbaine comparée des mobilisations sociales en France et en Grande Bretagne pendant la Première Guerre mondiale. Il remet en cause le primat analytique de l’État-nation consolidé par l’histoire militaire britannique et, en France, par la controverse historiographique. Cette étude souligne ainsi la nécessité comme l’intérêt de penser la Grande Guerre en se portant en-deçà, au-delà, mais également à travers la nation. Cet ouvrage rejette l’antagonisme supposé des histoires sociales et culturelles du conflit, artificiellement invoqué dans les luttes propres au champ académique. Il s’efforce de donner toute leur place aux déterminants matériels, culturels et politiques des mobilisations du temps de guerre.
Ce livre replace l’expérience de guerre dans le temps long des processus de nationalisation et de modernisation en Europe. Il met en lumière l’émergence d’une véritable éthique des mobilisations et donne à voir les reconfigurations des citoyennetés provoquées par la guerre. Il suggère en dernier lieu une redéfinition des contours des États français et britannique en 1914-1918.
Nb de pages 450 p. Index . Bibliographie .
ISBN-10 2-251-44470-X
ISBN-13 978-2-251-44470-3
GTIN13 (EAN13) 9782251444703